mardi 14 décembre 2010

Averroès et le pinard

Soir d'hiver froid et venteux. A l'invitation d'un professeur, je me rends dans un petit bar à vin du centre-ville, pour y assister à une sorte de conférence-débat dont le thème était le grand philosophe arabe Averroès.
 Je pénètre dans l'établissement et y trouve dans un premier temps peu de monde. Juste mon professeur et l'un de ses doctorant, ainsi que le patron du bar et deux autres étudiantes.
 L'ambiance est à la bonne humeur. Je prends un bon verre de rouge délicieux, et nous commençons à discuter de tout et de rien, jusqu'à que la conversation amène à l'un des thème de la soirée, à savoir le livre de Sylvain Gugenheim "Aristote au Mont Saint-Michel", où mon professeur raconte que l'historien a fait là du négationnisme par pur idéologie. Je lui demande alors ce que vaut l'un des axes de sa théorie, à savoir que les musulmans ne parlaient pas le grec et ont donc eu besoin d'intellectuels chrétiens pour traduire les écrits des penseurs athéniens.
 - " Ah non, c'est absolument n'importe quoi, les musulmans connaissaient le grec.
- Comment ont-il pu connaître le grec autrement que par les vecteurs judéo-chrétiens?
- Le grec était à l'époque la langue du Savoir, tous les peuples concernés en avaient connaissance, la Bible et la Torah étaient transmis en grec.
- Justement, ce n'est pas grâce à la présence juive et chrétienne en Arabie que la langue a été indirectement transmise aux musulmans?
- Ben...oui, entre autre".
 Les gens commençaient à arriver. Bientôt arriva un homme qui ne payait pas de mine. Mon professeur et son élève firent de façon amusée "ah non pas lui! Il va encore nous ridiculiser et gâcher tout notre travail!", et de raconter qu'il était un puits de science à la culture impressionnante et que le débat allait être ardu avec lui.
 Les choses pouvaient donc commencer.

 Mon professeur engagea la mini-conférence par une petite biographie de Averroès et l'importance dans le contexte xénophobe et anti-arabe actuel de lui rendre la place qu'il mérite, à savoir un des grands inspirateur de la philosophie occidentale, et de raconter que les élèves des pays arabo-musulmans le connaissaient à peine et qu'il était surtout important pour nous. Je ne compris pas trop sur le coup en quoi voulait-il avec ces éléments lutter contre le sentiment anti-arabe, mais passons...
 Il laissa la parole à son élève, qui lui était un spécialiste du grand personnage. Il fit un speech pour le mois passionnant mais il commença les choses en disant que la base de sa pensée était la conciliation de la Foi et de la Raison. Cela m'interloqua grandement, mais je laissais l'exposé continuer en buvant les mots et le vin.
 Quand il eut terminé, il précisa que contrairement à ce que beaucoup de monde pensait, Averroès n'était pas le père de la laïcité car il n'avait jamais remis en question la toute-puissance divine. Mon professeur enchaîna par une courte conclusion pour dire que l'islam était capable de grandes choses et que ce sont les barbus qui gâchaient cette magnifique religion, et que l'important était surtout de lutter contre le fanatisme religieux.
 Vint ensuite quelques applaudissements. Et le puit de science, assis au fond commença par dire "et pourquoi Averroès ne pourrait pas être le père de la laïcité?"
 Le doctorant répondit "on l'a dit, il ne séparait pas le religieux de l'étatique, il ne pouvait en aucun cas représenter cela."
 Et moi d'enchaîner: "Oui, mais le sens du mot "laïcité" change selon les contextes. La base c'est de créer une conception qui se détache de la Foi religieuse, mais des pays musulmans comme la Turquie ou l'Irak ont pu créer des systèmes laïque à leur façon".
- " Ah non répondit l'élève, la Turquie n'est pas un pays laïc, l'islam est religion d'état et les imams dépendent directement du pouvoir d'Ankara.
- Ben si c'est un pays laïc, mais dans la conception musulmane, à savoir que les intérêts nationaux doivent primer sur les valeurs religieuses, la séparation entre le temporel et le spirituel étant purement chrétien.
- Oui mais à partir du moment où il n'y a pas cette séparation, on ne peut parler de pays laïc.
- Si vous voulez, mais cette conception de la laïcité est purement chrétienne, il n'y a pas dans le Coran des références qui amènent à des interrogations pouvant conduire à cet état de fait."
 Les yeux commencèrent à se faire gros devant la teneur de mon propos, mais j'enchainais d'un "les Etats-Unis par exemple sont un pays laïc malgré le fait qu'on trouve une Bible dans chaque chambre d'hôtel, la conception de la laïcité n'est pas fixe".
 Le doctorant et le puit de science pouffèrent "mais le Président jure sur la Bible", "il y a marqué In God we trust sur leurs billets". Mais mon professeur vint à mon secours en disant: "non il n'a pas tort, dans les fondements des Etats-Unis, il est bien fait référence à une séparation stricte entre la Religion et l'Etat, après le reste n'a pas trop d'importance puisque le Président peut jurer sur le livre sacré de son choix".
 Le puits de science enchaîna d'un: "mais non, le seul et unique pays laïc est la France, puisque nous sommes les seuls à séparer entièrement le religieux de l'état, à partir du moment où il y a des références sur la la Religion on ne peut pas être un pays laïc."
 Et c'est là que je commença à perdre un petit peu mes nerfs.
" Mais arrêtez un peu là, vous confondez tout et vous faites purement et simplement du sophisme en ne voulant pas admettre que l'on peut être laïc autrement qu'à la française! Au sens chrétien, on est laïc à partir du moment où on admet la liberté de conscience et de critiquer le culte et la croyance, et cette conception qui se manifeste de façon radicale dans le cas de la France a une source Biblique et non coranique, ce qui explique la tournure des choses".
 Le doctorant demanda alors: "ben quels sont les passages de la Bible qui justifient cela?"
" J'en vois deux.
Le premier bien célèbre où le Christ dit "Rendez à l'empereur ce qui appartient à l'empereur, et à Dieu ce qui appartient à Dieu", et un autre où il dit en substance "Celui qui insulte le Fils de l'Homme sera pardonné, celui qui insulte le Seigneur sera pardonné, seul celui qui insulte le Saint Esprit ne le sera ni ici, ni là-haut".
 A partir de là, il y a la source pour la laïcité que l'on connait et pour notre modèle actuel."
Sur le coup, je crois sans me vanter que j'ai un peu bluffé tout le monde. Seul le puits de science continua d'un "mais non, le modèle actuel s'est fait en très longtemps, avant il y a eu toute sorte de massacres commis par les chrétiens, etc..." et le doctorant: "oui mais la Loi de 1905 s'est faite au forceps face aux curés, etc..."
 je conclu d'un "oui mais vous confondez le christianisme et leurs représentants, qui ne sont que des hommes, la source est là et ces gens et exactions ne représentent qu'eux-mêmes et non la Chrétienté".
 -" La Bible aussi a été écrite par des hommes nargua le puits de science.
- Certes, mais il contient les paroles du Christ.
- Mais tout le monde sait très bien que la Bible est entièrement apocryphe et qu'elle a été rédigée plus de 200 ans après la mort de Jésus renchérit le doctorant.
- Pardon? Les premiers évangiles ont été rédigés vers 60, soit 30 ans après la mort du Christ, et les derniers vers 100.
-Mais non...
-Si fit mon professeur, il a raison, les évangiles ont été rédigé dans ces périodes là."
 Le débat semblait se terminer quand je dit: "J'ai une dernière question à vous poser. La teneur de votre exposé tient sur l'incompatibilité entre la Foi et la Raison, mais ne peut-il pas y avoir de la Raison dans la Foi et de la Foi dans la Raison?"
 Le doctorant: "Non, c'est impossible, la philosophie kantienne l'a démontré, blablabli...", mais encore une fois mon professeur vint à mon secours et dit "non, vous avez raison, on peut raisonner dans la Foi..."
 Le doctorant me demanda alors: "Mais vous qui êtes croyant, vous croyez donc en la réincarnation, en l'Immaculée Conception, etc..."
" Oui, mais il faut savoir lire entre les lignes". Là vint des éclats de rire "d'accord, donc vous êtes croyant mais vous ne croyez pas en la Trinité et tout ce qui fait le Christianisme ahahaha..."

 Le débat se termina ici et ma foi tout cela me fit penser qu'on pouvait comprendre pourquoi on en était là sans recourir aux théories sur des complots judéo-maçonniques et sur les puissances financières.
 La malhonnêteté couvre les murs de cette époque d'une façon jamais vue jusqu'alors. Parce qu'il y a des écrits surnaturels dans les religions, on les mets toutes dans le même sac et on refuse de les voir comme des philosophies.
 Contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, la philosophie ne sort jamais du cadre de la Religion, elle en est le simple reflet. La Philosophie de la Grèce Antique est basée sur l'opposition entre le Thesmos, la volonté des Dieux et le Nomos, ce qui doit guider les hommes.
 Qu'on le veuille ou non toute notre philosophie et donc toutes nos sciences et concepts découlent du Christianisme. La démocratie, les Droits de l'Homme, tout a une source biblique et cela est bien évidemment incompatible avec l'Islam, et il faut être d'une redoutable bêtise ou couardise pour le nier.
 Cela me fait penser à la réflexion sur la Foi et la Raison. Ma phrase était pourtant clair: ne peut-il pas y avoir de la Raison dans la Foi et de la Foi dans la Raison? Autrement dit ne pouvons pas nous comporter de façon beaucoup plus fanatique en pensant réfléchir de façon rationnelle qu'en croyant qu'un homme né sans rapports sexuels préalables ait pu marcher sur l'eau? Le Nazisme et le Communisme étaient basés sur des considérations ultra-rationnelle, et aujourd'hui on nous explique avec des preuves tout autant ultra-rationnelle que l'immigration massive afro-islamique ne menace en rien nos sociétés, et qu'il ne faut pas avoir peur d'une poignée de délinquants et islamistes.
 En fait je crois que le Doctorant n'avait pas tout à fait tort quand il faisait cette séparation, en tout cas dans le contexte de la philosophie d'Averroès. Les musulmans sont en fait les seules personnes au monde tout simplement incapables de faire la différence entre la Foi et la Raison, puisque la Foi est leur Raison. Et tous ces gens ne se rendent pas plus compte que leur athéisme est beaucoup plus fanatique que la petite vieille qui va bruler un cierge pour la Vierge Marie tous les dimanches.
 Tout ça me fait encore penser que c'est XP qui a encore raison...des CAB.

vendredi 10 décembre 2010

Un musulman traite les catholiques romains de satanistes!!!!!!!!!



Je crois que même les nationalistes serbes rougiront à la vue de cette vidéo. Et oui les amis, regardez donc qui sont vos potes ;)

samedi 4 décembre 2010

Dashuri




 Bukuria jote shkëlqen si më i nxehtë ndër yllje.
Shpirtrat tanë janë edhe larguar por zemra im rreh tashmë për syte e tu.

dimanche 28 novembre 2010

Le salaire d'Azpi

 Dimanche, froid et pluvieux.
Comme d'habitude, je mange avec mon père et sa compagne, et la discussion porte rapidement sur le match de l'OM d'hier soir. Très belle victoire 4-0 sur le leader Montpellier, mais malheureusement entaché par la grave blessure du jeune latéral droit espagnol Cesar Azpilicueta, surnommé "Aszpi", que nous aimons bien du fait qu'il soit originaire de Navarre, la région d'origine de ma grand-mère paternelle. Les ligaments croisés étant touchés, nous n'aurons plus l'occasion de le revoir sur le terrain cette saison.
 Mais la question suivante se posa assez rapidement: est-ce que l'OM allait assurer le salaire du joueur tout le temps de sa convalescence? Est-ce qu'il n'y avait pas des assurances, voir la Sécurité Sociale qui allait prendre le relais le temps que Azpi soit apte à jouer?
 Dans un premier temps, je pensais naïvement que le football devait être soumis à un régime juridique différent, que d'autres conventions devaient régir le domaine...Mais mon père me rappela rapidement l'affaire Sébastien Perez.
 Sébastien Perez, du nom d'un ancien joueur de l'OM qui en 1999 avait d'un tacle assassin purement et simplement cassé la jambe d'un joueur de Nantes nommé Yves Deroff. L'affaire avait eu des répercussions des années plus tard quand le club marseillais et son joueur ont été attaqué en réparation du préjudice par...la caisse de Sécurité Sociale de Nantes.
 Bien que ça puisse sembler incroyable pour un esprit faible comme le mien, la chose est d'une logique absolue. Les footbaleurs et leurs clubs payent des charges comme tout le monde, et ont donc les mêmes droits que tous. Il est donc bien évident que le salaire d'Azpi sera payé par le système social français à 100% de son salaire fixe du fait que l'on entre sur le coup dans la catégorie "accident du travail", et ce jusqu'à la fin de la saison. Donc un salaire mensuel que j'estimerai à plus de 150 000 euros brut.
 Mon père restait quand même un peu interloqué ("Quand même, un si gros salaire, c'est incroyable que ce soit l'état qui s'occuppe de ça et qu'on n'oblige pas le milieu du foot à se prendre en charge tout seul..."). Ce à quoi je me fendis d'un: "Je préfère quand même un million de fois que le modèle social serve à payer le salaire d'Azpi plutôt qu'il entretienne le RSA d'un trafiquant de drogue".
 Ce à quoi la compagne de mon père répondit: "Quand même, c'est pas le même coût"...
Bien évidemment que le coût du RSA des trafiquants est très largement supérieur à l'entretien des footbaleurs blessé.
 D'une le footbaleur et le football en général génère tellement de revenus et de recette que le coût en matière de Sécurité Social est largement compensé, au même niveau voir plus que tous les secteurs d'activités. Le trafiquant, lui, impliquera quoi qu'il en soit un coût pour la société, sans compter les milliers de victimes collatérales de ses affaires.
 Ensuite, le football est un des rares domaines en France où on est pas trop choqué que des jeunes de 20 ans gagnent en un an ce que leurs pères ne gagneront jamais en toute une vie, même si l'affirmation reste quand même très relative. Le président de l'OM Jean-Claude Dassier disait il y a quelques jours que les footbaleurs avaient un rôle social à jouer, et donc qu'ils ne devaient pas trop montrer qu'ils gagnaient de quoi s'offrir une voiture de sport tous les ans et les collectionner. C'est d'une limpidité...que les footbaleurs roulent en Twingo, achètent leur nourriture à Lidle et s'habillent au Marché au Puce, et ça passera comme une lettre à la poste qu'ils gagnent au pire plus de 100 fois que le salarié moyen.
 Non, il faut qu'ils achètent encore et encore des voitures de sport, des téléphones dernier cris et des gadgets en pagaille. Pour une nouvelle Ferrari achetée, des années de recherche sur la technologie automobile financées, et donc de la productivité source de croissance et d'emploi pour le bien de tous.
 Vous allez me dire que les trafiquants eux aussi se payent de belles voitures. Oui mais hélas les trafiquants dont nous parlons, ceux qui ont assez peu d'honneur pour arrondir leurs fins de mois avec le RSA, eux ont plutôt tendance à ruiner leur secteur d'activité préférentiel. Grâce à eux, il faut déjà être marteau pour s'habiller en Lacoste et rouler en belle Polo, et voilà maintenant qu'ils sont en train de ruiner l'image de marque de références comme Porsche ou Mercedes.
 Mais c'est surtout le symbole qui compte, que l'état en toute connaissance de chose paye le RSA à plus d'un millions d'individus dont on sait très bien qu'ils n'iront jamais porter des caisses pour gagner trois fois moins que la dépendance de quelques jeunes paumés pourrait leur offrir, c'est purement et simplement une forme du racket que nous subissons. Car toute cette propagande, cette haine, ces violences injustifiables justifiées, n'ont bien évidemment que pour seul et unique objectif de faire payer le tribu aux infidèles que nous sommes. Tout est conduit en ce sens, certainement pas comme beaucoup trop le pense, pour instaurer une République Islamique ou je ne sais quoi.
 Voilà à quoi devait en fait servir la social-démocratie, à justifier le renoncement de l'Occident à se battre pour les idéaux du Christ. Nos ainés ont préféré payer et payer encore pour offrir à leur génération l'illusion qu'ils avaient construit le Monde Idéal, et qu'il n'y avait plus lieux de se battre et de souffrir. Mais va bientôt venir le temps où on aura le choix entre le combat ou le suicide, car l'argent ne peut pas être jeté par les fenêtres éternellement, même en tordant très fort les chiffres et les principes.

 Bref, tout ça pour souhaiter un bon rétablissement à Azpi, et pour dire qu'on a bien tort en France de considérer comme plus estimable un pauvre qu'un grand banquier ou un jeune de 21 ans millionaire en jouant à la baballe. Je crois qu'en fait le Diable adore se camoufler derrière des vêtements miteux...

samedi 27 novembre 2010

Les gangsta' rappeurs sont-ils des occidentaux?

 Il est de bon ton dans le milieu de la vieille extrême-droite réac', de différencier les musulmans pratiquants, qui seraient baignés de valeurs dignes comparables au christianisme, et ceux que l'on appelle communément les "racailles", amateurs de culture américaine, grands consommateurs de drogue et d'alcool et essentiellement préoccupé par "être milliardaire avant d'avoir trente pige".
 Pour paraphraser le grand intellectuel Alain Soral, les premiers seraient de vrais musulmans, et les seconds de pâles copies du système capitaliste du tout-consommation, à l'image des bandits noirs du Bronx. On pourrait donc penser qu'il est possible en tant que bons chrétiens nous aussi opposés au système sioniste-mondialiste de domination des peuples par l'argent, de discuter avec les premiers et nous entendre avec eux, et laisser s'enfoncer les autres dans leurs délires ultra-matérialistes. Bien évidemment c'est encore une énorme connerie propagée par la droite toute moisie, et nous allons nous attacher à démonter cet énième mensonge.

Il faut pour cela remonter aux sources de notre système économique actuel, le Libéralisme, et en étudier les conceptions initiales, notamment par les travaux du célèbre Adam Smith au XVIII° siècle.
 Tout partait du principe inéluctable que l'être humain quoi qu'il arrive recherchait avant tout le profit personnel, et qu'on ne pouvait construire un modèle économique sans le prendre en compte. Après une réflexion et une étude philosophique pour le moins passionnante, Smith en a conclu que pour qu'un homme devienne riche et assouvisse sa soif d'argent et de pouvoir, il était obligé par la force des choses de faire des affaires de façon dure mais correcte, les escrocs comme les naïfs étant condamnés au final à moins bien réussir, voir même à lamentablement s'échouer. Axelrod a analysé cette théorie bien plus tard, et en a conclu après des calculs de mathématiques-statistiques de très haut niveau exactement la même chose.
 Le Libéralisme est donc calqué non seulement sur la volonté des hommes de s'enrichir, mais surtout à s'enrichir dans le temps encore et encore, ce qui implique de la dureté, mais aussi de l'honnêteté et surtout une grande dose de prévoyance, tout le système reposant sur des gens capables d'anticiper ce qui rapportera et ce qui ne rapportera pas, et ainsi appliquer une politique adaptée dans le temps à chaque chose. Et cela Marx lui-même l'avait pris en compte dans sa Théorie de la Baisse Tendancielle du Taux de Profit.
 Notre modèle d'homo economicus est donc un homme qui ne fait pas de folie, qui sait montrer les dents quand il le faut mais surtout, à moins de tomber sur un abruti de compétition, ne s'amusera pas à arnaquer ou à détruire les gens gratuitement. Tout le contraire du "tout et tout de suite" vanté dans la musique rap. Ceux qui réellement entrent dans ces dérives finissent soit sur-endettés, soit au fond d'une cellule de prison, chez nous on les appelle des irresponsables, des frivoles, des esprits légers, des bandits, des voyous...
 Tous les gens sans exceptions qui ont réussi ont employé ces vieilles méthodes, durs en affaires, avec parfois un ou deux crédules écartés du chemin, mais toujours cette rigueur budgétaire du bon père de famille et cette prévoyance source de tout.
 Peut-on réellement parler de ça sans prendre les gens pour des cons avec les CPF dealers, braqueurs, assassins et amateurs de happy slapping?
 Celui qui se lance dans le trafic de drogue sait très bien qu'un jour ou l'autre, il sera soit tué soit sa vie fini entre les griffes de la justice, nous sommes dans le domaine des hyènes, pas dans celui des lions.

 Le "gansta' rappeur" est donc bien évidemment un musulman comme les autres, cherchant à faire payer l'infidèle à sa façon et ennemi de l'occident dans sa conception des choses et son comportement. Peut importe si ils n'ont jamais mis les pieds à la mosquée et qu'ils sont constamment sous l'emprise de l'alcool et du shit, que ceux qui n'arrivent pas à le comprendre aillent insulter devant eux le Prophète.
 Quand on a compris ça, on a aussi compris que le musulman pratiquant honnête les préfèrera toujours à nous, et qu'ils ne sont donc que deux faces d'une même médaille: l'Islam, ennemi éternel du Christianisme, et donc un seul et même ennemi à combattre.

mardi 23 novembre 2010

Caïn, le premier des hommes

 Il est énoncé dans la Bible, et cela est admis par tout le monde, que le premier homme que Dieu créa à son image était Adam.
Il n'est pas d'interprétation théologique plus fausse, car Adam n'était pas un homme, juste une sorte d'imbécile heureux d'errer sans rien faire dans le Jardon d'Éden. Peut-être était-il un Ange, peut-être simplement ce que le Créateur aurait aimé que l'on soit. Mais en tout cas il n'avait d'humain que l'apparence.
 Car il est bien évident que seul mérite ce titre ceux qui ont la qualité de discernement, et cela n'est possible qu'avec la Connaissance. Ce que Dieu a fait, c'est créer la matière de l'Étoile, la Fontaine Blanche, l'être humain n'en est pas un si il n'est pas tenté d'être un Trou Noir, objet de la Destruction de toute sorte.
 Nous sommes donc une création de Dieu et du Diable, l'Humanité est née lorsque Adam et Ève ont croqué dans le Fruit Défendu. Avant nous étions ignorants et heureux, désormais nous sommes condamnés à courir après la Science, et à lutter contre notre complexe inhérent d'autodestruction. Après tout, les guerres, les massacres, tout ce qui hante nos temps et nos Histoires ne sont que le fruit de la Connaissance, qui elle-même n'est rien sans la Tentation. Ne dit-on pas que l'Enfer est pavé de bonnes intentions?
 Maintenant que la Pomme a été mangée, nous sommes condamnés à la fuite en avant, à toujours avancer au grès des compagnons que nous laissons au bord du chemin, sans pouvoir reculer au risque de tout détruire et de provoquer le Chaos. C'est l'objet même de notre existance.
 Adam donc n'était pas un homme, mais il en fut transformé, et donna naissance aux premiers d'entre eux. Le meurtre de Abel par Caïn étant l'acte fondateur. Tuer son propre frère pour une simple histoire d'offrandes à Dieu, voilà qui lança notre Histoire. Cette Odyssée forcée verse et continuera à verser le sang, et cela parce que nous sommes des hommes. Le péché nous pends au nez constamment et toutes les secondes de notre vie, même quand on dort, et il n'y a rien à faire sinon l'accepter.
 Création et Destruction, ce sont les deux facettes, ceux qui prônent uniquement l'un ou l'autre sont des démons et des ennemis de la Planète.
 Acte et Remord, c'est ce qui guida toute la seconde partie de la Vie de Constantin quand il apprit que son fils Crispus avait été assassiné sur ses ordres pour rien. La souffrance du péché, la souffrance de n'être que des hommes...

Si après avoir lu ces lignes, on est pas convaincu que le seul et unique Dieu est celui d'Israël et qu'une mission a été confiée à l'Occident, je ne peux plus rien faire.

vendredi 19 novembre 2010

Du Kosovo en Palestine

Si il est une chose qui caractérise tous les êtres humains sans exception, c'est cette volonté à trouver des symboles voir des bouc-émissaires quand on est dans une situation nouvelle et angoissante, mettant en danger nos conceptions établies jusqu'alors, permettant de trouver une lueur là où il n'y a qu'un long tunnel sombre et humide.
 Et qu'est-ce qui peut bien représenter mieux que tout cela le phénomène hors norme de l'immigration de masse du Tiers-Monde en Europe faisant passer en France la Population extra-européenne de 1% à 20% en moins de 40 ans?
 Il sera question ici d'analyser les réactions que les honnêtes citoyens ont forgé dans leur conception du Droit International, et celles-ci portent essentiellement deux noms: Kosovo et Palestine.
 D'un côté des musulmans hargneux qui auraient volé la Terre d'une des plus grande Nation chrétienne de tous les temps, de l'autre un peuple spolié de sa Terre, et toujours le système mondialiste atlanto-sioniste qui organise aussi le mélange des peuples pour mieux assouvir le Nouvel Ordre Mondial capitaliste sans foi ni loi que les financiers de Wall Street nous préparent en cachette.
 Soyons clair dès maintenant, la propagande des nationalistes souverainistes anti-libéraux anti-américains primaire est une escroquerie de grande ampleur, et en aucun cas les israéliens et les albanais du Kosovo sont des spoliateurs de quoi que ce soit.

 Tout d'abord le Kosovo, dont le cas est un peu particulier puisque malheureusement de nombreux patriotes sincères inquiets de l'islamisation naissante sont tombés dans le panneau, il est vrai très bien mis en œuvre par nos amis serbes.
 Il s'agirait donc de la Terre historique de la Serbie, occupée sous l'occupation ottomane par les albanais convertit pour mettre au pas les courageux serbes qui refusaient d'abandonner la chrétienté. Puis à l'indépendance, pris d'une bonté toute chrétienne, les serbes ont gardé les albanais et les ont considéré comme des frères, ce à quoi ceux-ci leurs répondirent de la plus vile des façons en faisant 10 enfants par femmes et en émigrant en masse avec l'accord de Tito et de Enver Hoxha. Très tentant d'y croire et de faire la comparaison avec la Seine-Saint-Denis, mais hélas complètement faux sur tous les plans.
 Déjà d'une comparer les albanais, même musulmans aux afro-maghrébins est un manque de subtilité flagrant, mais de deux, croire en ces théories farfelues relève de la grande naïveté.
 Le Kosovo est habité depuis 4000 ans par les illyriens, les ancêtres directs des albanais. Bien évidemment les amis des serbes me rétorqueront qu'il n'y a aucune preuve concrète pour établir cette affirmation, je répondrais que de nombreuses villes albanaises contiennent des constructions datant de l'époque des illyriens, que de nombreux mots albanais prouvent une installation très longue de ce peuple dans la région, que leur nom international vient du grec "albanoï" qui désignait une tribu illyrienne, et donc qu'à moins qu'un mystérieux peuple indo-européen se soit substitué aux illyriens, la logique voudrait que l'on considère cela comme vrai. En fait, c'est un peu comme si on jugeait un homme accusé de meurtre, dont on a la preuve d'un mobile, de l'achat d'un revolver et de sa présence sur les lieux du crime à l'heure précise.
 Les gens normaux le considèreront coupable, les pro-serbes le libèreraient parce que pas d'aveux et pas de trace de l'arme du crime.
 Mais les choses sont beaucoup plus compliquées que cela bien évidemment, parce que les serbes ont aussi un peu de sang illyrien dans les veines, ainsi que tous les peuples d'ex-yougoslavie. Les slaves se sont imposés aux peuples présents, mais à part pour la Serbie, leur apport ethnique réel est très limité. Et étant donné qu'ils sont arrivés au V° siècle de notre ère, il s'agit de voir ce qui s'est passé pour le Kosovo.
 Jusqu'à la christianisation des serbes au XI° siècle, ceux-ci n'étaient pas organisés en royaume mais en tribus, tout comme les illyriens d'ailleurs. Donc il s'agit en fait de voir qui au Kosovo est devenu serbe et qui est devenu albanais. Après que la Serbie soit devenue une monarchie de droit divin, il fut décidé au XIII° siècle de faire de Pristina la capitale. Mais les turcs prirent possession de la région à la fin du XIV° siècle, et décidèrent d'en faire un lieu symbolique, avec la construction d'une grande mosquée et la conversion de force des illyriens présents, slavisés ou autre. Il est donc probable que les serbes s'étant débrouillés pour que tous ceux d'entre eux qui se sont convertis soient considérés comme non-serbe, la région ait perdu de son influence slave du fait de sa proximité frontalière avec une Albanie elle aussi contrainte à la conversion massive. D'ailleurs aux yeux des turcs le Kosovo faisait parti de l'Albanie, et personne ne pourra prouver quoi que ce soit sur la composition ethnique de ces époques du fait de la complexité de la situation. Seule les cartes du XIX° prouvent que le Kosovo était bel et bien albanais à cette époque.
 Vint ensuite l'indépendance de la Serbie en 1871 et le rattachement du nord du Kosovo au nouvel État. Là, tous les albanais furent chassés, et cette partie est actuellement la seule à majorité serbe. Vint les guerres balkaniques et le rattachement de tout le Kosovo à la Serbie, concordant avec une politique de colonisation de Belgrade sur la région. Chassés en parti par l'Albanie fasciste durant la II° GM, la région finit par obtenir un compromis sous Tito et une autonomie. Du fait de la pauvreté de la région, la minorité serbe quitta peu à peu la région pour d'autres plus riches, mais l'on connait la suite, la fin de l'autonomie par Milosevic, la guérilla de l'UCK et l'intervention de l'OTAN.
 Bref, 90% des serbes du Kosovo sont des arrivants très récents en comparaison de l'histoire du pays, et faire croire tout l'inverse est un foutage de gueule monumental pour parler trivialement.
On me répondra qu'il y a les églises serbes orthodoxes datant du XII° siècle, je répondrais qu'il y a les mêmes églises avec la même fréquence dans tout le nord de l'actuelle Albanie et qu'un Monastère près de Shkodër a accueilli la dépouille de plusieurs rois serbes, et que si on se base sur ça pour définir l'histoire de la région on est pas sorti de l'auberge.
 On me dira que la grande majorité de villes et villages ont un nom serbe, je dirais que Belgrade a été fondé par les celtes plus de 1000 ans avant l'arrivée des slaves, et que le nom actuel (Beograd) est aussi celte que moi je suis congolais.
 Les albanais sont donc dans leur bon droit, et tout ça n'est que propagande.

 Vient maintenant la Palestine, beaucoup plus importante car centre de la dernière guerre Occident/Islam axe central de notre époque. 
 A la base, il s'agit de la Palestine mandataire conquise par les britanniques au dépends des turcs avec l'aide des arabes, dont il a été décidé par la Déclaration Balfour qu'on autoriserait les juifs à y créer un foyer, mettant ainsi en œuvre la toute nouvelle idéologie sioniste. Seulement dans la tête de ceux-ci, il s'agissait d'un territoire de 120 000 km2 peuplé de moins d'1 millions d'arabes, soit une densité inférieure à 10 hab/km2. Et c'était bel et bien le cas. Le chef du sionisme Révisionniste Jabotinski dans sa stratégie d'évacuation voulait y faire migrer les 8/9 millions de juifs européens menacés par la montée exponantielle de l'antisémitisme, en pensant qu'il s'agirait d'un pays à la densité inférieure à 90 hab/km2 avec 10% d'arabes. En comparaison, la France a actuellement une densité de plus de 120 hab/km2.
 Comparons maintenant la composition de la population du territoire cité, c'est à dire les actuels Israël, Cisjordanie, Bande de Gaza et Jordanie. Il y a entre Israël et la Cisjordanie 6,5 millions de juifs. Pour les arabes, ils sont 1,5 millions en Israël, 2,5 millions en Cisjordanie, 1,5 millions dans la Bande de Gaza et 6 millions en Jordanie, soit un total de plus de 11 millions, donc plus de dix fois supérieure à celle des débuts du sionisme. Il est tout simplement impossible que la population arabe ait atteint un tel niveau naturellement, il y a donc forcément eu une migration des tribus d'Arabie au cours de la direction britannique.
 Pour étayer mes dires, plusieurs éléments. Tout d'abord il est établi que les juifs étaient majoritaires à Jérusalem en 1880 alors qu'ils n'étaient que 70 000 en tout et pour tout à l'ouest du Jourdain, probablement concentrés dans la ville Sainte. En fait selon le recensement ottoman, la population totale n'était que de 200 000 personnes dans les actuels Israël, Cisjordanie et Bande de Gaza, alors qu'elle est de 12 millions actuellement, dont plus de 5 millions d'arabes. Les deux preuves les plus flagrantes sont l'architecture de la région et la physionomie de ceux que l'on nomme les palestiniens.
 Israël est un véritable cauchemar pour tous ceux qui aiment l'époque classique, car à peu près toutes les constructions sont modernes, et tendent donc à prouver que la région était peu peuplée avant l'arrivée massive des juifs. Et si les "palestiniens" étaient vraiment les autochtones de la région, ils devraient ressembler aux levantins, c'est à dire aux syriens et aux libanais, donc pouvoir se faire passer pour des européens du sud. Ce n'est pas du tout le cas, ils ont le physique type des arabes du Golfe et je trouve incroyable que les antisémites d'extrême-droite ne l'ait par remarqué eux qui sont pourtant très portés sur la race.
 Il y a donc eu sous mandat britannique une arrivée massive d'arabes, que j'estimerai à environ 3 millions, bouleversant complètement la situation.
 Car jusqu'à l'indépendance d'Israël, toutes les terres sans exceptions ont été achetées à des marchands levantins, souvent à prix d'or avec l'aide financière de fortunes comme Rotschild. Mais cette migration massive a obligé la reconnaissance d'indépendance de la Jordanie en 1946, et tout était prévu pour la création d'un état arabe palestinien occupant les trois-quarts des actuels territoires en jeu, au grand désespoir des juifs. Mais les arabes ne se contentairent pas de ça, et déclarèrent une guerre à Israël qui ne s'est toujours pas arrêtée. Tout le territoire israélien actuel provient des guerres défensives successives.
 Israël est donc dans une situation plus que délicate. La pression internationale le pousse à la création d'un état arabe et de toutes les prérogatives qui vont avec, ce qui condamnerait purement et simplement le pays à mort. Comment Israël pourrait gérer quoi que ce soit face à un état dôté d'une armée, le tout avec une minorité arabe israélienne qui ne cesse de progresser? Il serait inéluctablement obligé après cette concession d'en faire de nouvelles sous la pression de la bien-pensance et du terrorisme arabe. Le pays est donc obligé de gagner du temps et de jouer un double jeu, entre colonisation partielle en Cisjordanie et propos rassurants envers les puissances occidentales, en attendant comme nous tous le déclic qui lui fera débloquer la situation très préocupante pour eux aussi.

 Comme je l'ai dit, mes propos n'ont pas pour objectif de dénoncer ceux qui ont eu la naïveté de croire les serbes et les arabes, mais ceux qui utilisent les deux causes pour cracher sur l'occident et répendre des thèses nauséabondes.
 Ceux-ci pensent donc, ou font semblant de penser que des gens dont l'activité favorite a été pendant dix ans de détruire les églises catholiques avec une étoile rouge sur le casque de combat sont des défenseurs de la chrétienté, et que des gens qui sont absolument étrangers et qui ne font que grignoter des concessions sans en faire aucune, le tout à coup de mauvaise foi et de terrorisme sont des victimes de colonisation.
 Si ces gens m'accusent de défendre des musulmans en ex-Yougoslavie, je leur répondrai que eux en défendent des vrais en Palestine, et que ma conception des choses de toute façon n'est pas de savoir qui prie à la mosquée ou qui prie à l'église mais qui est dans son bon droit et qui ne l'est pas et brise la conduite la plus élémentaire.
 Car les choses ont été complètement inversées, dans la situation actuelle, nous sommes bien évidemment des israéliens et non des serbes du Kosovo. Les serbes et les arabes profitent du marasme intellectuel et idéologique de l'époque pour instiller le doute auprès des patriotes, mais tout s'effondrera à la lumière de la Vérité quand l'Occident aura ouvert les yeux.
 Car elle est là la véritable guerre Islam/Chrétienté, arriver à faire la différence entre l'islam et la chrétienté. La chienlit s'est tellement mélangée aux vrais racines que des communistes peuvent être considérés comme des croisés et des envahisseurs comme des résistants. C'est tout simplement hallucinant, mais l'heure de la récolte et de la séparation du blé et de la mauvaise herbe, pour paraphraser le Christ, est pour bientôt.

mercredi 17 novembre 2010

Le nom du Diable

Il aimait se tenir derrière cette table en prenant son café le midi. Seul, en touillant machinalement, il se laissait aller à penser, en essayant d'oublier la morbidité du quotidien.
 En regardant les gens, il s'imaginait leurs vies, ce qu'ils faisaient avant, et ce qu'ils feraient après avoir pris un plat dans ce restaurant si banal.
 Mais aujourd'hui tout changea par rapport à d'habitude quand il vit une nouvelle serveuse. Une jeune fille, qui devait avoir SON âge. Les yeux, les cheveux, tout lui rappelait Almyra. Son cœur commençait à battre quand elle lui demanda d'une voix fluette :"Que désirez-vous?"
 Il resta un moment le regard vague et rêveur sans répondre, au point que la jeune fille sourit et lui demande "Vous allez bien monsieur?".
 Il retomba de ses pensées nostalgiques, et réfléchis très vite à ce qu'il allait pouvoir lui demander. Ses seuls mots ont été: "Un café noir, bien serré s'il vous plait."
 La jeune fille lui répondit d'un air agréable: "Très bien monsieur, ça sera tout?"
Il se contenta d'acquiescer, toujours avec cette difficulté à ne pas prendre un air d'imbécile heureux.
Quand elle tourna le dos, il se remémora toutes ces choses sans grande difficulté puisqu'elles habitaient en lui, et qu'il en était lui-même la maison.
 La jeunesse, l'accident et un enfant, une petite fille qui nait sans qu'on le veuille vraiment. Toujours dans un premier temps le ressenti du poids de la Responsabilité, avant qu'il ne soit remplacé par le poids de la Honte et du Remord.
 Mais la pire des choses, c'est quand on ne peut donner un nom à ses démons. Satan lui-même a un prénom, mais cet enfant qui n'a cessé de le hanter en grandissant avec lui n'en avait pas, et il était condamné à être persécuté par lui et à le voir tous les jours au point qu'il devait en porter l'empreinte pour l'Éternité
 Il se dit dans un premier temps que tout était encore dû à sa seule imagination souffrante, qu'il devait essayer d'oublier et de continuer sa route, mais c'était un combat perdu d'avance et il le savait.
 Elle avait toujours le même sourire quand elle vint lui apporter le café, et lui cherchait toujours à nommer un visage qui n'existait pas. Mais l'Espoir était là, et il n'existe qu'à condition qu'on y croie.
 Mais la vibration de son téléphone mobile vint le couper un instant de ses pensées. Comme il s'y attendait, il s'agissait d'un e-mail de Patrick, son associé.

Désolé de te déranger, mais il va falloir que tu reviennes plus tôt que prévu. Le corps d'une jeune fille dans un état lamentable vient d'être découvert, on a besoin de toi. A tout à l'heure.

Et voilà que sa plus grande peur revenait se joindre à son espérance, continuant à le torturer jusqu'à la souffrance supportable.
Tous ces cadavres de petites filles puis de jeunes filles qu'il voyait depuis quinze ans était comme le couteau qui venait lui signaler ce qu'il avait fait et pourquoi il était condamné à donner des noms à ce qui n'en avait pas, sans pouvoir en donner un à la raison d'être de sa propre personne.
Il savait qu'il devait quitter les lieux à l'instant, alors dès qu'elle revint lui apporter l'addition, il lui demanda de façon très directe: "Excusez-moi mademoiselle, mais pourrais-je connaitre votre prénom?"
La jeune fille fût dans un premier temps surprise, mais elle le prit plutôt bien et répondit dans un souffle de bonheur "Sabrina monsieur, mais pourquoi me demandez-vous ça?"
Il voyait l'indélicatesse de la situation, donc après quelques secondes de réflexion, il rétorqua: "Pour rien, c'est juste que vous me faites penser à quelqu'un."
Après une légère exclamation, elle se retira et le relaissa seul à ses pensées. Il regarda très rapidement la note qu'il connaissait déjà, et laissa une pièce plus un billet, avant de remettre son manteau et de se lever pour sortir du restaurant d'un pas ferme.
"Sabrina, Sabrina" pensa-t-il. Est-ce que Almyra aurait pu lui laisser un tel prénom? Il aurait tout le temps d'éclaircir cela pour les prochaines fois où il viendrait prendre un café, en attendant il y avait encore un cadavre à identifier, une histoire à reconstituer et une affaire à résoudre.
 Comme d'habitude il se débrouillerait pour savoir si elle avait été adoptée, pour se rassurer et continuer la quête de son existence dont il ne pouvait se séparer.
 Le lien était peut-être ici, ou ailleurs, mais le nom du Diable lui était bel et bien connu.

lundi 15 novembre 2010

Mes trois projets

 Je vais ici même vous présenter les trois livres que je compte écrire et dont j'ai déjà fait la structure globale sans encore mettre en forme. Je vais insister sur le premier parce que je pense que ses conclusions apparaitront évidentes dans peu de temps, et donc j'aimerai avoir fait une oeuvre là-dessus avant qu'on reprenne mes idées sur le sujet.


 Le complexe de Skanderbeg

Kosovo sous administration des Nations Unies.
L'histoire croisée de Ibrahim, jeune albanais issu d'une famille de musulmans pratiquants participant un peu au trafic d'héroïne pour arrondir ses fins de mois, et lisant la Bible en cachette, et du père Berisha, prêtre catholique qui rêve de rechristianiser entièrement le peuple albanais.
 Après la mort accidentelle de deux enfants albanais dans une zone serbe, des affrontements ethniques éclatent et chacun à leur façon, les deux personnages vont tenter d'amortir la crise au milieu des morts, des blessés et des églises brulées.
 Le livre aura pour objectif de décrire les contours du conflit millénaire islam/chrétienté, et de redéfinir clairement ses buts et ses enjeux.



 Piqûre d'abeille

Quelques années après la I° Guerre Mondiale, la descente en enfer d'un jeune homme, Alexandre qui au sortir de sa mobilisation s'enfonce dans la décadence, la violence et le crime. Au milieu d'une société traumatisée par les récents évènements, la description du rapport de l'individu par rapport aux normes et aux institutions, et l'analyse de la foi au respect des règles et de la Nation.




Le voleur du temps

Dans un futur lointain, l'histoire de Justin, capturé par une bande de voleurs inter-temporels depuis son enfance, et qui traverse les époques pour voler de mystérieuses boules lumineuses. Mais après une intervention de la Police Impériale, le groupe et leur camp est détruit, et Justin, parvenant à s'enfuir, redécouvre un monde qu'il n'avait pas connu depuis tout petit. Un monde très étrange, où les gens sont tellement instruits et cultivés par la dictature en place qu'ils en ont perdu toute Humanité.
 Justin tentera de découvrir qui se cache dans le grand Palais de l'Empereur, ce que sont les boules lumineuses, et aussi de retrouver le mystérieux vagabond qui l'avait pris sous son aile avant que les voleur du temps ne le capture.

Nicolas Sarkozy: de Marx à Machiavel


L’actualité politique française a vu dimanche 14 novembre un nouveau remaniement ministériel, l’équipe Fillon II ayant laissé sa place à l’équipe Fillon III.
 Plusieurs observations peuvent être faites pour un œil avertit.
Premièrement l’éviction de tous les représentants de « l’ouverture », c'est-à-dire les ministres et secrétaires d’Etat proches ou encartés à gauche. Ainsi à part Eric Besson mais qui par son comportement depuis 2007 n’entre pas dans cette catégorie, on a assisté au départ de Bernard Kouchner, Jean-Marie Bockel et Fadela Amara. Il n’y a plus dans le gouvernement que des membres de l’UMP.
 Deuxièmement, on peut constater outre le départ de Fadela Amara celui de Rama Yade, mettant ainsi un peu en veilleuse la représentation de la diversité. Bien que Nora Berra, médecin d’origine kabyle ait été reconduite au secrétariat d’Etat à la Santé, et que la présidente de la HALDE Jeannette Bougrab ait été nommé au secrétariat d’Etat à la jeunesse et à la vie associative, la faible notoriété de la première et la qualité de fille de Harki au prénom chrétien de la seconde démontre qu’il y a une réelle volonté de ne pas se faire aimer de la population maghrébine et sub-saharienne de France.
 Enfin troisièmement, les Ministères de la Santé et de l’Immigration ont été dissout et transférés respectivement aux Ministères du Travail et de l’Intérieur. Si il ne fait pas trop de doute sur le pourquoi du transfert du second au père fouettard Brice Hortefeux, il est possible que Nicolas Sarkozy et son entourage nous prépare une dernière surprise avec des réformes prochaines dans les Hôpitaux, ce qui serait une première dans l’Histoire politique juste avant les Présidentielles de 2012.
 L’équation est très simple pour le Président : si il arrive à donner l’impression aux électeurs qu’il agit et qu’il a un programme cohérent, il sera réélu dans 18 mois. Et pour l’instant force est de constater que le contre-pouvoir joue le rôle de sparring-partner à la perfection, au milieu des cris d’orfraie des opposants politiques et des médias.
 Seulement quand on a encore les yeux en face des trous, il apparaît nettement que tout ça est une mascarade de grande ampleur et qu’en aucun Nicolas Sarkozy a et a eu un programme cohérent et l’intention d’agir. La question est donc pourquoi ? Quelles raisons objectives et subjectives poussent à ce comportement et à ce cynisme absolu ?

 En premier lieu, il me vient en tête l’œuvre de Karl Marx, ce brillant intellectuel dont le seul tort aura été finalement de n’avoir rien compris au Capitalisme, ce qu’au vu du contexte de son époque, nous lui pardonnons volontiers.
 Ce que je retiens c’est sa métaphore de l’iceberg pour expliquer le fonctionnement des sociétés. Une partie émergeante, qui reste dans les grandes lignes de l’Histoire, et une partie immergée, qui dans l’ombre est pourtant la plus essentielle au fonctionnement de la première.
 Lui en a déduit que l’activité économique représentait la base, et que les expressions externes étaient la philosophie, le droit, la conception des choses de la société en générale, et bien évidemment le système politique qui en découlait. Il avait bien évidemment raison sur le fond, mais a eu tout faux sur la forme.
 Sa pensée Matérialiste l’a poussé à ne pouvoir concevoir uniquement les choses  que sur le fonctionnement de création de la Richesse, or les faits nous démontrent aujourd’hui que ce n’est pas tant les méthodes de création de la Richesse qui forment la partie immergée mais la capacité des contemporains à appréhender et à accepter celles-ci.
 Le meilleur exemple de cette démonstration est le fonctionnement du phénomène majeur de notre époque, à savoir l’immigration massive en Europe des populations afro-islamiques entraînant des questionnements historiquement hors norme.
 Si l’on suit la pensée de Marx, se serait donc le mode de fonctionnement économique, à savoir le libéralisme mondialisé qui serait à l’origine de l’idéologie antiraciste et de repentance qui s’est emparée de l’Occident. Or sans entrer dans les détails, cette immigration n’arrange pas du tout objectivement et subjectivement le système en question, car augmentant au fur et à mesure la médiocrité de la main d’œuvre intellectuelle et manuelle, les coûts du Travail et surtout une situation explosive totalement inexploitable économiquement, mis à part quelques encas comme le commerce de la viande Hallal ou les constructions de Mosquées.
 Et en regardant d’un peu plus près, les créateurs et les défenseurs les plus acharnés de ce phénomène et de cette idéologie sont aussi les plus grands contempteurs du système économique. Il ne s’agit donc pas de savoir comment tourne la machine mais qui décide de la faire tourner. Et en appliquant sa méthode de dialectique historique, on peut constater que la philosophie en elle-même est plus que souvent une critique ou une remise en cause du fonctionnement qu’une validation de celui-ci, et cela des présocratiques à aujourd’hui.
 La partie immergée de l’iceberg n’est donc pas le système économique, pas plus que la partie supérieure ne peut être la conception des choses et les systèmes qui en découlent, car aussi bien l’économie que le droit ou toutes les sciences humaines conductrices sont elles-mêmes issues de philosophies, et se retrouvent entremêlées et présentes de partout sans que l’on puisse véritablement dire qui influence qui ou quoi.
 On peut donc considérer l’iceberg comme un tout, à savoir le système en place, donc le libéralisme mondialisé, où la base serait les critiques et les conceptions des contemporains et la partie émergée le pouvoir chargé de faire fonctionner le tout. Un pouvoir qui doit combiner entre le rôle initial à savoir faire tourner la machine, et éviter la rupture avec la base.
 Et les changements marxiens, décrits par lui-même comme la rupture entre l’infrastructure économique et la superstructure politique sont donc en fait la rupture entre la réalité du pouvoir et la conception générale de celui-ci.
 Et en l’état actuel des choses, la réalité est un système qui tends inévitablement à créer des écarts de richesses bruts de plus en plus grand, une base qui demande de l’égalitarisme et un pouvoir qui concilie cela tant bien que mal. Et la rupture se fera quand la nécessité de préserver ces écarts sera en contradiction avec cette soif inextinguible d’égalité entre tous malgré les dons complètement inégaux de Mère Nature.
 L’économiste de la première moitié du XX° siècle Schumpeter pensait que le monde était condamné à terme au Socialisme parce que le système démocratique en place allait forcément aller à contre-courant du Capitalisme qui est basé sur l’enrichissement exceptionnel de quelques uns. Moi je pense que le Libéralisme vaincra parce que sous nos yeux se déroule ce qui arrive quand on essaye de le contrer, et je ne parle pas forcément des méthodes réelles comme le Communisme.

 Pour en revenir donc à Nicolas Sarkozy, nous avons vu que l’exercice du pouvoir est plus ou moins décidé à l’avance, et donc que les élections et le pouvoir au Peuple ne manière général n’est qu’un fantasme. Il ne reste plus en fait qu’à y accéder surtout par plaisir personnel.
 C’est donc de Machiavel que nous avons l’explication de première main, à savoir que l’important n’est pas d’exercer le pouvoir mais d’y accéder et de le garder. C’est le lot de tous les hommes politiques de France et de Navarre, et la charge de Président de la République n’y échappe pas. Sarkozy illusionne donc en vu d’être réélu, et peut importe ce qu’il fait vraiment, il n’y a donc pas à le blâmer particulièrement.
 La seule chose qu’il a faire, c’est de ne pas reculer quand il faut affirmer le système en place explicitement ou implicitement, et moi je trouve qu’il le fait plutôt bien. En fait l’unique action qu’il pouvait vraiment faire dans cette petite case étroite qu’est la France, était d’affirmer notre Occidentalité, et il l’a parfaitement fait en réintégrant l’OTAN contre l’avis de la base. Je lui souhaite donc bonne chance et bon courage pour 2012.

dimanche 14 novembre 2010

Par la grâce de Constantin le Grand


 Il en est ainsi, nous devons supporter le fardeau du message du Christ, et cela grâce à la volonté d'un homme sanguinaire et avide de pouvoir.
 Il n'est pas ici question de ce qui a pu pousser un tyran et un assassin à promouvoir une religion destinée à s'adresser aux sentiments les plus profonds de l'âme humaine, le blog servira entre autre à décortiquer cela.
 Toujours est-il que la Fin des Temps approche à grand pas, et qu'aujourd'hui plus que jamais le geste de Constantin nous concerne.
 Bienvenue à toi qui veut ouvrir ton coeur et ton esprit, mais quiconque est un ennemi de la libre pensée n'a rien à faire en ces lieux.